Certaines techniques de reconstruction mammaire après un cancer et une chirurgie d’augmentation mammaire impliquent l’utilisation d’implants. Votre chirurgien spécialiste en augmentation mammaire à Genève  vous présentera les différents types de dispositifs et illustrera les techniques chirurgicales disponibles. Ensemble, vous pourrez peser le pour et le contre et choisir les implants les mieux adaptés à votre corps et à vos besoins. Lors de la consultation, parlez ouvertement avec le chirurgien et faites-lui part de vos souhaits et objectifs personnels concernant l’opération. Faites part de vos craintes, de vos doutes et de vos souhaits. C’est la seule façon d’avoir des attentes réalistes. Lors du choix d’une prothèse, il est important de tenir compte de vos besoins et caractéristiques individuels. Le spécialiste possède les compétences et l’expérience nécessaires pour vous recommander les implants les mieux adaptés : le volume, la forme et la taille doivent être proportionnés à votre physique, ce n’est qu’à cette condition que les implants seront en harmonie avec votre corps.

Implants mammaires : comment sont-ils fabriqués ?

Les implants sont fabriqués en silicone à usage chirurgical. Les processus de fabrication se sont améliorés et la pureté du gel est désormais traitée à l’aide d’une technologie de pointe et soumise à des contrôles de qualité conformes aux normes internationales. Les dispositifs sont également soumis à de nombreux contrôles de sécurité requis pour les dispositifs médico-chirurgicaux, conformément aux normes européennes et nationales. Il s’agit en fait de dispositifs médicaux réglementés.

Il existe de nombreuses prothèses de formes différentes, car chaque femme est unique et chaque corps est différent. Les nombreux modèles sont divisés en deux types :

  1. Les prothèses rondes : même diamètre horizontal et vertical, comme une « sphère ».
  2. Les prothèses anatomiques ou « gouttes d’eau » : elles simulent la forme des seins d’une femme en dessinant son anatomie naturelle.
    d’une femme en s’inspirant de son anatomie naturelle. Leur moitié supérieure est légèrement plus plate, la
    leur moitié inférieure est plus ronde, d’où leur nom de « goutte d’eau ».

Les implants ont des tailles et des projections (le profil) variables, de sorte que les seins présentent des saillies plus ou moins prononcées. Quelles que soient leur taille et leur forme, les implants mammaires sont constitués d’une enveloppe en silicone qui contient du gel de silicone (« cohésif », c’est-à-dire qu’il reste à l’intérieur de l’enveloppe même s’il se brise) ou d’autres substances telles que du sérum physiologique.

L’enveloppe en silicone des prothèses peut présenter différentes surfaces, classées comme suit :

  • Prothèses lisses : l’enveloppe extérieure est lisse.
  • Prothèses microtexturées : la surface est peu rugueuse.
  • Prothèses macro-texturées : la surface extérieure est rugueuse.
  • Prothèses en polyuréthane : la surface extérieure texturée est recouverte d’une micro-mousse de polyuréthane.

Taille de l’implant mammaire :

Lorsqu’on parle du volume idéal, il ne faut pas penser en termes de taille de bonnet comme on le fait pour les soutiens-gorge.
Parmi les nombreuses variations dans le choix d’une taille de sein, il faut tenir compte de l’état de santé, de l’anatomie mammaire, de la taille des seins, de la conformation de la poitrine, de l’âge et de l’état de la peau.

Les centimètres, voire les millimètres, sont une unité de mesure précise que vous et votre chirurgien pouvez utiliser pour déterminer la taille d’implant mammaire la plus appropriée.

Lors de la visite, le chirurgien esthétique procédera à un examen objectif minutieux à l’aide d’instruments tels que le calibre et le centimètre, afin de planifier au mieux l’opération.

Un test pratique peut également s’avérer utile : il existe des implants externes que vous pouvez insérer dans votre soutien-gorge, afin de voir l’effet des différentes formes et tailles. Portez des vêtements que vous portez souvent et qui vous plaisent : la différence est très vite visible. Certains chirurgiens utilisent des outils de visualisation en 3D pour vous aider à comprendre le résultat.
Demandez conseil à votre médecin.

Quelle est la durée de vie des implants ?

D’une manière générale, il n’y a pas de date de péremption pour les implants ; les fabricants certifient la qualité de la production et la plupart offrent une garantie pour les dispositifs mammaires, mais ne garantissent pas une durée de vie illimitée.

Les implants d’aujourd’hui, même s’ils sont fabriqués avec des techniques de très haute qualité, ne sont pas pérennes et il est important de surveiller leur état par une échographie mammaire annuelle. L’échographie est un rendez-vous à ne pas manquer ; elle n’utilise pas de rayons X et permet de contrôler l’état des implants.

En cas de suspicion d’usure, il est indiqué de réaliser un examen de second niveau, c’est-à-dire une IRM, « l’étalon-or » pour confirmer ou non une éventuelle rupture de la prothèse.

Les prothèses peuvent généralement être remplacées en raison de fissures de la paroi, de l’apparition d’une contracture capsulaire sévère et d’une modification notable de la forme du sein au fil du temps, de sorte que l’effet devient moins beau et moins naturel.

En fait, la rupture de la prothèse n’est pas fréquente et, en cas de fissure de l’enveloppe, le silicone reste en place car il n’est pas liquide mais très cohésif. Bref, il ne migre pas. La plupart du temps, la rupture ne donne aucun symptôme et n’est découverte qu’à l’échographie ou à l’IRM.

En cas de rupture, il est bon de consulter son chirurgien, mais l’opération ne doit pas être faite en urgence. L’opération de remplacement du dispositif utilise parfois les mêmes cicatrices que l’opération précédente et comprend l’ablation éventuelle de la capsule formée par les tissus environnants.

Nous vous rappelons également que la mammographie n’endommage pas les implants mammaires et ne les rompt pas. Faites-la régulièrement chaque année, en toute tranquillité, après l’âge de 40 ans ou sur recommandation de votre sénologue, en vous rendant dans un centre de radiologie spécialisé.

Les implants mammaires peuvent-ils provoquer un cancer du sein ?

Non, aucun lien n’a jamais été établi entre le cancer du sein et les implants mammaires, et les femmes porteuses d’implants ne courent pas plus de risques que les femmes qui n’en portent pas.

Récemment, la possibilité qu’un lymphome se développe autour de l’implant a été mise en évidence. Il ne s’agit pas d’un cancer du sein et ce phénomène, appelé BIA-ALCL (lymphome anaplasique à grandes cellules), est très rare et se résout dans la plupart des cas par l’ablation de l’implant et de la capsule de tissu qui l’entoure.

La santé du sein doit être constamment surveillée et la présence de prothèses permet en tout cas d’effectuer tous les examens radiologiques (échographie, mammographie et imagerie par résonance magnétique) nécessaires au suivi oncologique et de ne pas « cacher » d’éventuels signes négatifs pour la santé.

Comment est fait le seins de la femme ?

Le terme « sein » identifie dans le langage courant l’organe mammaire qui est le symbole par excellence de la féminité, mais le terme dérive en fait du latin « sinus » ou « inlet » et définit la zone concave créée au centre des seins. Le terme a donc un sens lié à la sinuosité typique de toute la zone du thorax féminin composée de zones convexes et concaves, d’où le « cleavage » comme disent les Anglais en parlant du décolleté et, comme on peut le lire dans le dictionnaire Treccani, « le pli concave formé par le vêtement, dans lequel les femmes portaient leur […] pli, espace concave formé par une courbure du vêtement ». C’est pourquoi, lorsque l’on parle de « seins », on fait référence aux courbes et aux sinuosités féminines au niveau des seins.

Les seins sont constitués d’un mélange de tissus glandulaires et adipeux et de muscles pectoraux.

Le tissu glandulaire est responsable de la production et du transport du lait et consiste en un ensemble de structures glandulaires appelées lobes. Chaque lobe est composé de petits lobules dans lesquels, après une stimulation hormonale appropriée, le lait est produit et recueilli dans le galactophore (ou canaux lactifères) qui le transporte jusqu’à la surface du mamelon. Le mamelon et l’aréole contiennent des fibres musculaires et plusieurs terminaisons nerveuses. Le sein est également composé de tissu adipeux qui a pour fonction de le protéger des traumatismes. La taille du sein est principalement déterminée par la graisse qu’il contient et n’a aucune influence sur la production ou la qualité du lait produit.

Le mamelon est situé au centre de la zone la plus pigmentée, l’aréole.

Cette pigmentation différente de la peau agit comme une véritable cible pour aider le bébé à localiser le centre du sein lorsque sa vue n’est pas encore complètement développée. Le mamelon est également riche en éléments élastiques et les faisceaux musculaires de l’aréole et du mamelon forment le muscle aréolo-mammillaire, responsable de l’érection du mamelon et de la contraction de l’aréole.

Peau, graisse et muscle : l’échafaudage du sein

Outre les systèmes lymphatique, vasculaire et nerveux, la peau, le tissu conjonctif sous-cutané et la glande mammaire forment la région du sein. Le tissu cellulo-adipeux entoure la glande à partir du fascia du muscle grand pectoral. La glande mammaire repose donc sur le muscle grand pectoral, latéralement sur les parties antérieures du muscle dentelé antérieur et, en dessous, sur une partie des muscles
Oblique externe et Rectus de l’abdomen. Il est séparé du fascia du muscle grand pectoral par une couche adipeuse, l’espace rétromammaire, en continuité avec celle interposée entre les éléments glandulaires et contenant des lymphatiques et des petits vaisseaux.
Sous le muscle grand pectoral, le petit muscle pectoral est inclus dans un fascia clavico-pectoral qui s’étend latéralement et se confond avec le fascia axillaire. Dans le tissu sous-cutané, on trouve de nombreux faisceaux fibreux, appelés ligaments de Cooper.

La vascularisation du sein

La vascularisation du sein est principalement assurée par l’artère mammaire externe, branche de l’artère axillaire, et l’artère mammaire interne, branche de l’artère sous-clavière, ainsi que par des perforantes des artères intercostales. La vascularisation est également assurée par un réseau dense de vaisseaux qui, pénétrant à l’intérieur de la glande, se terminent par de minces réseaux capillaires entourant les canaux excréteurs et les alvéoles.

Le « parenchyme mammaire », c’est-à-dire la partie glandulaire du sein, est drainé par un réseau dense de veines qui se déversent principalement dans la veine mammaire interne, mais aussi dans la veine axillaire et les veines intercostales. La plupart des nombreuses veines qui parcourent le sein sont également visibles à l’œil nu. La radiothérapie, effectuée avant ou après l’implantation mammaire, induit une fréquence plus élevée de contracture capsulaire, mais chaque cas individuel doit être évalué par le spécialiste.