Traitement contre la calvitie
Médecine

Traitement contre la calvitie Genève

Déclencher la croissance des cheveux

En désespoir de cause, un certain nombre d’entreprises se penchent sur des médicaments qui sont également en cours de développement ou qui ont été approuvés pour d’autres troubles, afin de voir s’ils fonctionnent sur les patients atteints de perte de cheveux. Par exemple, les grandes sociétés pharmaceutiques sont actuellement au coude à coude dans une course à l’homologation de deux médicaments qui se sont révélés prometteurs lors des essais de phase III contre l’alopécie, une maladie auto-immune qui déclenche une perte de cheveux sévère.

En août 2021, le ritlecitinib de Pfizer a montré qu’il améliorait la croissance des cheveux chez les patients atteints d’alopécie dans un essai clinique de phase IIb/III. La société pharmaceutique prévoit de déposer prochainement une demande d’autorisation et vise à lancer le médicament d’ici 2025.

Peu après, Eily Lilly et son co-développeur Incyte ont révélé que leur médicament contre la polyarthrite rhumatoïde, l’Olumiant, avait pu déclencher la repousse des cheveux chez des patients atteints d’alopécie dans deux essais pivots de phase III. Eily Lilly cherche maintenant à obtenir l’autorisation pour l’utilisation de l’Olumiant chez les patients atteints d’alopécie.

Les médicaments candidats de Pfizer et d’Eily Lilly contre l’alopécie appartiennent tous deux à la classe des inhibiteurs de Janus kinase (JAK). Ces médicaments sont connus pour bloquer l’activité des cytokines – petites protéines inflammatoires – et donc pour diminuer les réponses immunitaires. Les inhibiteurs de JAK peuvent être utilisés pour le traitement du cancer et des maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde.

Alors que ces entreprises étudient différentes pistes pour des composés existants et nouveaux, d’autres cherchent à mieux comprendre les mécanismes moléculaires qui sous-tendent la croissance et la perte des cheveux chez l’homme. L’objectif est de trouver une classe entièrement nouvelle de médicaments pour les cheveux, et de nombreuses entreprises investissent dans la recherche initiale.

La biotech, par exemple, a exploré un moyen particulièrement innovant de ranimer les follicules pileux dormants chez les patients atteints de perte de cheveux. En étudiant, au cours des quatre dernières années, des médicaments existants pour d’autres affections qui ont pour effet secondaire la pousse indésirable de poils, elle a identifié des voies totalement nouvelles pour stimuler les follicules pileux.

Nous avons déjà trouvé deux ou trois composés qui agissent sur ces voies et sont efficaces pour favoriser la croissance des cheveux humains en culture d’organes. La prochaine étape consiste à voir s’ils sont suffisamment sûrs pour les administrer par voie topique à des volontaires, puis à procéder à un essai clinique. S’ils permettent réellement la croissance des cheveux, ce sera une véritable percée.

Si le tableau actuel de l’avenir des traitements contre la perte de cheveux est peut-être plus brillant que jamais, Paul pense qu’il reste encore quelques questions fondamentales sur la science de la croissance des cheveux qui doivent être comprises. Si elles sont abordées dans les années à venir, elles pourraient contribuer grandement à résoudre définitivement la calvitie.

L’un des plus grands mystères concernant les follicules pileux est que ces minuscules mini-organes suivent une horloge autonome intégrée qui les conduit à travers ce cycle de croissance, de régression et de repos.

Cette horloge se trouve dans le follicule lui-même, mais nous ne connaissons pas le mécanisme qui la régule. Si nous comprenions comment cet organe fonctionne, nous pourrions le cibler pharmacologiquement. Les médicaments qui peuvent interférer avec ce mécanisme d’horloge intégré dans le follicule pileux humain seraient des médicaments très puissants pour les cheveux.

 

Voir ce site https://www.sgl-esthetique.ch/prp-geneve/ tenu par un médecin spécialiste des injections de PRP contre la calvitie.

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